Artiste Solaire

Au tout départ de ma formation le couple royal c’est la Danse et les Arts plastiques. 
Au lycée déjà tout mon temps se partage entre ces deux royaumes qui deviennent mes deux piliers tout au long de mes études supérieures.
Sans eux , pas d’équilibre, pas de joie dans ma vie . Trop de questions , trop d’énergie. Cette dernière devient le thème central de ma recherche artistique.
D’où vient-elle , comment les humains la moblilisent ? 
Chez moi elle est toujours associée à des émotions. C’est donc ainsi que l’énergie , les émotions et le mouvement deviennent le centre de mon travail créatif.
Je danse beaucoup et au fil du temps , des années , le mouvement s’intensifie dans le cadre du tableau pictural.
Le mouvement devient le geste du tracé. La Trace du passage par l’énergie du vivant que je capte sur la toile et plus tard sur des plexis.
La forme et la couleur de la trace signifie cette énergie. 
Et puis tout cela interroge la matière. J’ai envie de la traverser, que le regard ne s’arrête plus, qu’il rentre dans la lumière.
C’est ainsi que je crée ma technique d’encres précieuses sur plexiglass. Ainsi , grâce à la transparence du support je traverse , je peux peindre sur les deux faces , recto verso . La lecture est multiple , comme un rayon qui se déplace dans tous les sens du format proposé. 
Le mien est celui du mètre carré. Un mètre carré d’immensité comme j’aime le nommer .
Je fais le lien avec ma fascination d’enfant pour les vitraux des églises que je fréquentais avec ma grand mère napolitaine.
Dès lors j’installe mes Plexis sur une structure légère avec des rubans de leds puis avec l’aide d’un designer nous créons un boîtier rétro éclairé pour présenter les Plexis peints .
Le regardeur disposera d’une télécommande pour faire varier l’intensité lumineuse et du même coup décupler le nombre de tableaux.
Nous retrouvons ainsi le jeu de la lumière dans les vitraux quand le soleil apparaît. Le divin s’invite et enchante le cœur du spectateur.
Enfant j’étais fascinée par cette danse des vitraux qui prenaient vie . Les fenêtres du temple devenaient de l’art vivant . Quelle joie !
S’enchaîneront différentes collections pour honorer l’énergie du grand vivant auquel nous appartenons.
Les séries déclinées enrichiront la recherche sur nôtre nature humaine aux prises avec nôtre mère Nature .
Mon travail récent sur la forme universelle de la fleur comme référence infantile de l’humain en témoigne.
« Dis l’abeille , dessine moi une fleur « dans la collection «  L’abeille en manque de fleurs » vient nous interroger sur comment chacun peut se réinventer pour soutenir cette merveilleuse Nature qui s’essouffle et souffre .
Je suis partie de la forme florale simple , de sa sensualité jusqu’au cœur en déclinant ses textures, ses couleurs, ses lumières, son énergie vitale .
Le parfum comme le mouvement, l’énergie et la lumière me fascinent et questionnent mon travail. Enivrez-vous disait Baudelaire, de poésie, d’amour ou de peinture.
Nous appartenons tous au grand vivant.
Chacun de nous est comme ces fleurs , qui ne demandent qu’à s’épanouir.
Respectons nôtre nature !
Respectons nous dans nos cœurs, dans nos corps !
Créons ensemble la sobriété pour que Demain rayonne . 
Sinon l’abeille se meurt , à qui la faute ?
Qui annule demain ?
Laissons l’abeille butiner à sa guise et sans entrave chimique pour que son miel innonde nôtre monde de son infinie douceur . leur espace de vie.